jeudi 12 novembre 2015

Développer l’agriculture par les TIC


Tel a été le principal  objectif de la semaine africaine de la vulgarisation agricole ( 12-16 octobre 2015 Ethiopie ). Les travaux ont été orientés en  plusieurs sous-thèmes  dont les principales ont porté sur les « bonnes pratiques » agricoles via les TIC d’une part et d’autre part sur les outils et approches de gestion de connaissance en vulgarisation agricole.
 Des cas pratiques portant sur l’usage des téléphone portable, de la radio, de la télévision…ont été présenté afin d’évaluer le potentiel de l’usage des TIC dans la vulgarisation agricole (Alice Wouedjie a par exemple travaillé sur les TIC entant que solution pour la vulgarisation agricole http://norra-infos.blogspot.com/. Grâce à ses outils, l’encadrement agricole dans les zones reculées devient facile. Le networking fonctionne également à merveille entre les producteurs grâce aux TIC d’où l’importance du développement du mobile money pour les besoins d’échanges sur le marché.  Par ailleurs les TIC rendent possible un encadrement de masse, elles réduisent ainsi les coûts de la vulgarisation agricole. L’offre de service en termes de rapidité, de diversité (établissement de la relation entre producteurs et clients sur un potentiel marché voir les différentes applications de  « e market »  http://rural-emarket.com/en/ telles que developpée par Andrianjafy Rasoanindrainy (andrew.raso@gmail.com)   et de qualité s’améliore considérablement.
Sur le plan des les outils et approches de gestion de connaissance en vulgarisation agricole. Des applications comme « Land info », «  Mlouma » http://www.mlouma.com/ , « Mshaba », « Digital Green pen », «Plant wise” https://www.plantwise.org/  ont été successivement démontrés.
Cependant l’usage des TIC en vulgarisation agricole se heurte à de nombreux défis :
        Familiarité des vulgarisateurs/producteurs avec les outils des TIC
       Amélioration du niveau de vie des petits producteurs
       Amélioration des infrastructures
       Scolarisation
       L’implication  suffisante du secteur public
       Synergie des actions des parties prenantes
Ces défis, s’ils  sont pris en compte dans les politiques nationales de vulgarisation agricole, les TIC pourront véritablement  jouer un rôle  central dans la diffusion et l’adoption  des innovations techniques et technologiques.




mercredi 7 octobre 2015

L’EXPERIENCE DE L’USAGE DES TIC DANS L’ENCADREMENT AGRICOLE




Parmi  les technologies de l’information et de la communication les plus utilisés dans nos travaux figurait le téléphone et la radio.
L’UTILISATION DU TELEPHONE
Le téléphone est l’outil par excellence car manié aussi bien par les agriculteurs que par les encadreurs. Dans un premier plan,  le téléphone est utilisé pour informer les agriculteurs sur la programmation des formations en agricultures (culture des  fruits et légumes, culture  du riz, culture des champignons, techniques de multiplication végétative…). A la veille des travaux,  il leur est rappelé encore par téléphone l’équipement et le matériel nécessaire. Exemple : Vous devez vous munir chacun d’une souche mère de bananier plantain pour la formation sur la technique de multiplication par le  PIF. Dans un second plan, les agriculteurs sont encadrés et suivi lors de leur expérience en champs par le téléphone. Ici, son usage se fait à deux sens d’abord par eux lorsqu’ils doivent  appeler les encadreurs face à une difficulté (Choix de la semence, jaunissement voire dessèchement de la plante, quel  type d’engrais utilisé, moment du sevrage pour la technique du PIF,  moment de la récolte, les marchés…). Ensuite par les encadreurs  en guise de conseils et de recommandations. C’est seulement lorsque la difficulté exposé par l’agriculteur est très sérieuse  que  l’équipe des encadreurs se rend sur le terrain.  Par exemple en cas de jaunissement persistant des plantes et dont l’agriculteur via le téléphone et les images vidéo n’a pas su nous rendre un bon diagnostique.
L’UTILISATION DE LA RADIO ET DE LA TELEVISION
L’usage de la radio et de la télévision  a été l’apanage exclusif des encadreurs pour les besoins de large  dissémination des informations et des connaissances. Il a été question  d’informer  l’auditoire ou les téléspectateurs quant aux dates de formations, la disponibilité des semences… d’une part  et d’autre part de présenter sur les ondes  la fiche technique du mais, la culture du riz pluviale de plateau par exemple. Par le jeu d’échange l’auditoire ou les téléspectateurs  avait par là la possibilité de réagir directement par téléphone pour plus d’amples explications ou pour présenter leur difficultés et succès.
AVANTAGES
Le téléphone nous a permis d’intervenir rapidement au près des personnes encadrées. En effet, le téléphone offre l’avantage de la rapidité de la solution car il permet de réaliser l’économie de temps en participant à la réduction de l’espace. Avec le téléphone, encadreur et encadrés sont immédiatement en connexion et l’agriculteur  peut directement bénéficie du conseil agricole en ligne. Et là intervient l’autre avantage de l’usage du téléphone à savoir l’économie d’argent car nul n’est plus besoin de se déplacer pour effectuer une visite de terrain, l’encadreur  apporte la solution sans avoir besoin de se déplacer, l’agriculteur bénéficie du conseil agricole en ligne. Le téléphone nous a ainsi permis de répondre aux sollicitudes de plus 03 agriculteurs par jours. Alors que sans téléphone ce nombre serait atteint en deux jours.
 La radio et la télévision ont permis une large diffusion des informations et des connaissances et  à travers une seule émission des milliers d’interlocuteurs sont simultanément atteint. La télévision nous a facilité l’apprentissage car en présentant le programme à la télévision les déplacements sont réduits et le public est plus important surtout lorsqu’ils sont préalablement informés de l’émission encore par téléphone. Au travers un programme de formation décliné en plusieurs émissions  radio ou télévisé nous avons ainsi pu,  au bout de trois mois,  formé les agriculteurs  sur diverses cultures.
DIFFICULTES
Les diagnostiques faits par nous sous la base des informations livrées par nos agriculteurs via le téléphone se sont révélés quelques fois inexacte après une visite effective de terrain. En effet, certains agriculteurs peinent à  nous transmettre exactement et fidèlement le comportement des plantes en champs et les données géographiques et climatiques du milieu ce qui fausse le diagnostique à la base et le conseil ou la solution apportée par la suite. C’est le cas de ce champs de mais qui accusait un problème de dessèchement simplement parce que situé sur un terrain en pente et  dont problème de rétention  d’eau. L’agricultrice a été incapable de nous restitué ces informations et nous n’avons pu faire le diagnostique qu’en effectuant une décente de terrain.
Par ailleurs, la plupart des agriculteurs ne savent pas se servir convenablement d’un téléphone portable. Il suffit de transmettre l’information par message téléphonique pour qu’ils se plaignent de n’avoir pas été informé de la formation ou du conseil. Ensuite les problèmes d’électricité a été un frein à l’évolution de nos travaux car des fois pour cause de batterie  déchargée nous n’avons pas pu établir une bonne connexion téléphonique, d’autre  fois le problème a simplement été le manque de réseaux. Enfin les moyens financier a été constitué une entrave à nos échanges et travaux. Les personnes encadrées ont parfois été incapable de s’acheter cet outil de travail et d’aucun ont attendu deux semaines pour présenter une difficulté par manque d’argent pour recharger le téléphone.
Pour la télévision, ce média est resté inaccessible pour la plupart et ceux qui pouvaient s’en procurer ne pouvait même pas payer aux  maisons de distributions d’images pour pouvoir bénéficier du programme à l’opérateur indiqué. C’est ainsi que nous avons enregistrés plusieurs cas d’abandons que nous avons du suivre par le conseil rapproché et physique.




vendredi 25 juillet 2014

Aux problèmes, des nouvelles technologies

la solution c'est le bac à double fond encore appeler le bac à reservoir d'eau. en ville tout le monde est super occupé, chacun a un travail et la pratique de l'agriculture urbaine surtout en saison sèche savère un peu compliquée . Il faut arroser chaque matin et on ne dispose pas nécessairement ce temps là. Pour résoudre ce problème, la technologie nouvelle propose le bac à reservoir d'eau. Comment le construire?

1- Le Materiel:1 grand sceau en plastique plus son couvercle, 4 boîtes de beurres de 500g, 2 cloux, 1 tuyau de conduit d'eau de 50cm taillé sur une extremité aumoins en biais, 1 cutter.

2-La réalisation:
A- Retirer le couvercle du sceau et le tailler de tel en sorte que son diamètre épouse le fond du sceau juste au dessus du trop plein.
B-Perforer de part et d'autre et dans tous les sens trois boîtes de beurres.

C-Posez ces  trois boîtes de  beurres retournées dans le fond du sceau.

D-Tailler le couvercle du sceau et le poser au fond du sceau de tel en sorte  que son diamètre épouse le contour des trois boîtes posées au fond et qu'il ne puisse exister aucun espace entre les bords du sceau et le couvercle au fond.

E- Réaliser deux autres trous sur ce couvercle l'un au centre dont le diamètre épouse celui de la quatrième boîtes également perforées de beurres  et l'autre qui doit faire passer le tuyau.

F-Le couvercle déjà au fond, placer la 4ème boîte dans le trou au centre et faite bien entendu passer le tuyau dans l'autre trou et vous obtenez un bon bac à double fond . Son fonctionnement et avantages  dans le prochain blog. Merci Protege Qv, merci M. Ngansop Christophe, M. Avis Momeni et Mme Siyam de Protegeqv!


mercredi 9 juillet 2014

Le bac à reservoir d'eau :solution en agriculture urbaine

Parce qu'en ville on est tout le temps occupé par son travail, on a généralement pas assez de temps pour la pratique de l'agriculture comme on l'aurait en zone rurale. Pour contourner l'alimentation quotidienne de la plante en eau, la solution est simple: C'est le bac à réservoir d'eau encore appelé bac à double fond. Pour sa construction prévoir comme matériels:
     1- Un sceau de peinture en plastique déjà utilisé avec son couvercle
     2- Des cloux
     3- 04 boîtes de beurre
     5- Un tuyaux de conduit d'eau de 50 cm de longueur
     6-02 cutter
Sa réalisation, son fonctionnement et ses avantages feront l'objet d'un prochain article. On peut déjà retenir qu'il en existe, en plein fonctionnement dans les jardins agricoles de Protège.QV à Yaoundé 6 ( Cameroun). Ces bacs sont utilisés pour produire, piments, laitues, poireaux, poivrons...

mercredi 2 juillet 2014

Les murs végétatifs à Yaoundé 6

L'agriculture se pratique de plus en plus en ville.Qui dit ville renvoie à tous ses espaces bétonnés et occupés pars des institutions et des services publics ajoutés à des résidences. Pour résoudre le problème d'espace, l'agriculture urbaine peut se faire hors sol, dans les bacs , les sacs, les boîtes plastiques, les pneus et  même sur le mur des habitations... C'est le mur végétatif. Pour ce faire, il suffit de trouver des bouteilles plastiques d'eau minérale sur lesquelles on faire des trouaisons et  on attache plusieurs boîtes à l'aide de ficelles et grâce à deux clous sur le mur on attache l'ensemble qui pend le long du mur. Une fois le terreau constitué, on peut y faire la transplantation de laïtue par exemple et obtenir un mur immense de laitue.  A Yaoundé 6, on peut re trouver un mur pareil au groupe scolaire les pigeons. Mur conçu par Protege Qv et plus précisement par les stagiaires canadiens de Protège avec l'appui des volontaires de developpement de la maison. Le même mur existe dans le jardin d'expérimentation de protège. C'est l'agriculture de proximité.

TICs et agriculture de proximité

Parce que 52% en moyenne de la population mondiale vit en ville, il a été ressenti la nécessité de développer l'agriculture urbaine pour les besoins de sécurité alimentaire. Au Cameroun, PROTEGE QV en partenariat avec ALTERNATIVE CANADA œuvrent  dans ce sens. Pour la cause, des animatrices volontaires de développement sont recrutées. Dans une sorte de synergie avec les stagiaires canadiens, ils ont une base de 150 ménages dans la zone de Yaoundé 6, des groupes scolaires, et une moyenne de 200 femmes qu'ils encadrent au quotidien. A l'aide des TICs les animatrices sont à mesure d'échanger avec la cible pour résoudre un problème ponctuel ( exemple: Quel type de culture serait adéquat dans un bac à double fond, avec quel fréquence alimenter en eau un pied de tomate en saison sèche). Le même outil leur sert  également à la sensibilisation à la pratique de l'agri-urbaine  via les ondes radio. Il Y va de même quant il s'agit de contacter la cible pour programmer un séminaire de formation ou des atéliers pratiques dans les jardins collectifs. Ainsi, les travaux présentiels ne sont justifiés que par la nature spécifique du problème à résoudre.

mardi 1 juillet 2014

La technique du PIF

C'est la production rapide des rejets de bananiers plantain à l'aide des souches. La procédure se déroule en 9 étapes facilement maîtrisable par tous  .Le tout consiste à faire le parage et stériliser la souche puis le mettre dans un propagateur.